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Médaillon Picto

Stéphane Charbit

ASSOCIÉ EN CHARGE DE L'AGENCE DE COMMUNICATION

Entreprises, soignez les seniors

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En finir avec l’âgisme

Entendez la discrimination par l’âge…

Étonnant que des chercheurs aient constaté que les gestionnaires séniors eux-mêmes nourrissent des préjugés et des stéréotypes envers les employés les plus âgés : soupçons de rigidité, de refus du changement et de l’innovation…
Ça existe, mais ce cliché relève de l’individuel, et on peut lui opposer des arguments qui eux sont généralisables : un sénior, c’est l’expérience et tout le bénéfice qui en découle. Plus de sérénité face aux enjeux, une capacité à s’autogérer tant sur le plan organisationnel qu’émotionnel…
Constatons aussi, sans cynisme aucun, que l’incertitude qui touche cette classe d’âge quant au devenir de la retraite, ajouté à la grande difficulté du retour à l’emploi après 50 ans, provoquent sans aucun doute une remise en question et un assouplissement des « rigides ».

Des séniors, dans le digital ?

C’est précisément cette génération qui a bâti le monde numérique qui est le nôtre. Ce sont les pionniers.

Contrairement aux plus jeunes qui ont grandi avec Google, les séniors ont connu le monde d’avant. Ça les rend sans doute plus aptes à penser hors le web, au-delà du web… un possible gage de créativité. Ainsi, en matière de numérique, un sénior peut cumuler les avantages de l’expérience avec ceux d’un regard qu’il peut décaler à l’envi.
Illustration ?

Les jeunes icônes du nouveau monde que sont Larry Page, Sergey Brin (Google), Mark Zückerberg… Face à l’icône des icônes, Steve Jobs, 50 ans passés à la création de l’Iphone, et également pionnier de l’informatique 30 ans plus tôt.

L’emploi des séniors va un peu mieux, mais attention tout de même

On constate depuis quelques années que le taux de cadres ou emplois intermédiaires est plus élevé chez les 25-49 ans (47%) que chez les plus de 50 (41%). Un phénomène dû à une spécialisation toujours accrue, et des diplômés plus nombreux dans les jeunes générations.

Par ailleurs, si le taux d’emploi des séniors a légèrement augmenté ces dernières années, résultat des réformes successives des retraites, ce résultat plutôt satisfaisant ne doit pas occulter la très grande difficulté qu’a un sénior à retrouver un emploi.

Un salarié sur six finit sa carrière au chômage.
1,4 millions de personnes sont des « Ni-ni » (ni en emploi, ni en retraite) et un tiers vit sous le seuil de pauvreté.
Outre le caractère choquant de ces derniers chiffres, la bonne santé de nos séniors est étroitement liée à la bonne marche de notre société toute entière.

Au-delà de l’entreprise, une nécessité sociétale

Avoir une fin de carrière satisfaisante a doublement son importance. Sur le plan salarial évidemment, pour de meilleures cotisations et une meilleure retraite, mais aussi sur le plan psychologique : la satisfaction d’avoir toujours progressé. Finir sa carrière au chômage, ou avec le sentiment d’être sous-employé, c’est se sentir précocement inutile, rejeté par la société, et ne donne guère envie d’être un acteur social par la suite, quand on acquiert le statut de retraité.
Or, les retraités sont des piliers de notre organisation sociale.

Une France sans retraités ? Impensable ! 

Il n’est même pas utile de s’étaler sur l’importance du lien intergénérationnel, la nécessité de cohésion sociale… les chiffres convaincront les plus sceptiques : deux maires sur cinq sont retraités, 15 millions de grands-parents assurent chaque semaine 23 millions d’heures de baby-sitting, les aidants bénévoles des proches vulnérables (8,5 millions de personnes) sont pour moitié des séniors, un taux que l’on retrouve plus ou moins dans l’ensemble du bénévolat… Des centaines de milliards économisés pour la collectivité, grâce à ceux qui constituent aussi 40% de la consommation.
Sans ses retraités, la France pourrait peut-être marcher, mais à cloche-pied.

Ajustons donc notre regard sur les retraités, cette tranche de la population qu’on accuse de coûter cher, parce qu’elle apporte (et rapporte) aussi beaucoup. Que cette classe d’âge se porte bien, soit dynamique, optimiste, généreuse et volontaire… est une absolue nécessité pour la communauté.
Dans le monde du travail, l’attention portée à la dernière partie des carrières peut de fait apparaître comme un véritable objectif en termes de RSE, et un bénéfice au niveau macro-économique.

Entreprises, soignez les séniors.
Et si vous ne faites par pour eux, faites-le pour vous.

Notre Offre

Dans cette optique, Obea peut vous accompagner sur les thématiques suivantes :
  • Capitalisez l’expertise de vos seniors en fin de carrière et orchestrez la TSF – Transmission des Savoir Faire
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  • Développer la culture inter-générationnelle
  • Préparer les troisièmes parties de carrière

23 janvier 2019


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